Le spectre hideux de l’agression fasciste s’apparaît pour une autre fois sur la scène politique française. Nous les connaissons bien, ce sont les mêmes assassins qui ont tué vaillant militant antifasciste Clément Méric en 2013 à Paris. Depuis quelques semaines, ces bandes fascistes ont attaqué les AGs ou les occupations à Montpellier, à Lille, à Strasbourg dans une lycée à Paris et à Tolbiac. Sauf Tolbiac, les le mouvement n’a malheureusement pas réussi repousser ces agressions. Les répercussions de ces agressions ont été différentes d’un cas à l’autre, cependant ce qui est clair est que si le mouvement ne puisse se protéger contre cette menace, il peut devenir extrêmement plus compliqué de convaincre les étudiant.e.s à venir aux AGs sous la menace d’être passés à tabac par des bandes armés des armes blanches.
Contre ces agressions ni les déclarations de solidarité ni la bonne volonté sans moyens adéquates ne suffisent. Le fait que les agressions ont commencé au moment où le mouvement a pris une certaine ampleur n’est pas anodin. Ils essayent d’étouffer le mouvement de jeunesse et des travailleurs dans l’œuf. Maintenant, il nous touche la mission d’organiser la défense adéquate, dans chaque AG mais aussi sur l’échelle nationale, afin de protéger notre mouvement et relever au défi, avant que ce ne soit trop tard.
Maints exemples historiques nous illustrent que la seule façon de vaincre la menace fasciste c’est de ne compter que sur notre propre force. On ne peut rien attendre ni des flics ni de gouvernement, sous l’égide desquels les bandes fascistes se développent. C’est la raison pour laquelle, nous appelons à :
-Formation des commissions d’auto- défense antifasciste par chaque AG, qui protègera activement les activités de l’AG avec les moyens adéquates à cette tache
-Création d’une Coordination Nationale des Commissions Antifascistes
-Une lutte sans quartier contre toutes organisations fascistes dans nos facs