"Pour en venir à l'Italie, le pays est en proie à une dépression économique au niveau national depuis le début du nouveau siècle, c'est-à-dire avant même que la dépression mondiale ne commence en 2008. Son PIB est aujourd'hui inférieur à ce qu'il était au début du millénaire ! C'est le pays qui a la dette la plus élevée d'Europe (2,6 trillions de dollars, soit 150 % de son PIB). Diverses formules de coalition ont été essayées entre les différents partis depuis les élections de 2018, mais toutes se sont effondrées au bout d'un moment.

Plusieurs syndicalistes ont été arrêtés et envoyés en prison à Piacenza, en Italie, pour une simple activité syndicale ! Le procureur régional considère que leur lutte réussie pour arracher aux patrons de l'industrie de la logistique des augmentations de salaire supplémentaires après la fin du processus officiel de négociation collective est une ‘‘extorsion’’, criminalisant ainsi la lutte des classes. L'EEK de Grèce et le DIP de Turquie ont envoyé un message de solidarité aux syndicalistes persécutés. Nous publions ci-dessous ce message.
Les résultats des présidentielles confirment la gravité de l’heure. Marine Le Pen, et la menace de peste bleu marine qu’elle représente vient juste après Emmanuel Macron selon les résultats initiaux. Cependant la situation est profondément altérée comparée à 2002 et à 2017, quand le FN (Front National, le nom ancien du RN) était présent au second tour. Cette fois-ci, avec ces deux candidats (Marine Le Pen et Eric Zemmour) apparaît comme le premier camp politique en France. Selon les sondages, les intentions de vote pour Macron et Le Pen sont presque à égalité.
En esquissant un bilan (incomplet, donc) du quinquennat Macron : (très bénéfique pour la bourgeoisie en générale et pour les plus riches en particulier, il est catastrophique pour la classe ouvrière et toutes les autres fractions de classes populaires), on ne peut que conclure que en 5 ans, Macron aura imposé les lois les plus réactionnaires, les plus anti-sociales, les plus anti-ouvrières que la France ait connue depuis 1940. Menteur, transgressif, pervers, illusionniste, Macron dresse lui-même un bilan très avantageux de son quinquennat.
Contre la 3e guerre mondiale !
Faisant de nombreux morts, la guerre a commencé en l’Ukraine. Nous, militants ouvriers et révolutionnaires de ROR sommes opposé aux bains de sang.
Pour l'arrêt de l'agression et de la menace de l'OTAN sur les peuples de Russie !
Pour la défaite du processus de restauration capitaliste en Russie !
La Turquie, la Grèce et la France hors de l'OTAN !
Travailleurs des pays de l'OTAN, détruisez l'OTAN !
Les 25 et 26 décembre 1991 constituent un tournant dans l'histoire moderne. Ces jours-là ont vu la dissolution de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), l'État né de la grande révolution d'octobre 1917. Hormis le règne éphémère de la Commune de Paris pendant 72 jours en 1871, il s'agit de la première révolution qui a aboli les relations capitalistes et a ainsi établi le premier État ouvrier.
1. La crise ukrainienne
Les noms sont importants. Commençons donc par nommer correctement la crise actuelle : La question n'est pas que la Russie menace l'Ukraine. La question est plutôt que la Russie a décidé de mettre un terme à la menace de l'impérialisme en dressant une barrière militaire contre la menace de l'OTAN. Cette barrière a été établie à la frontière avec l'Ukraine dans les circonstances actuelles. Elle aurait très bien pu être établie dans une autre localité dans des conditions différentes. Le problème n'est pas l'Ukraine : C'est la tension OTAN-Russie.
Il devrait être difficile de trouver dans l'histoire un tel abus : une croyance religieuse utilisée pour des intérêts purement matériels. La déclaration par Tayyip Erdoğan, principal architecte de la chute libre de la livre turque, de l'intérêt[1] qualifié de nass (principe conforme aux prescriptions des textes religieux de l'Islam) pour se défendre n'est rien d'autre qu'une ultime tentative désespérée de cacher la réalité matérielle aux yeux du peuple.
Le combattant communiste libanais de la résistance palestinienne, Georges Ibrahim Abdallah, est prisonnier de l'impérialisme depuis 37 ans. Le camarade Georges Abdallah, qui était à l'avant-garde de la lutte antisioniste dans les rangs du Front Populaire de Libération de la Palestine et des Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises, a été emprisonné en 1984 après une opération organisée par l'impérialisme français avec l'État sioniste. Depuis, l'impérialisme mondial a ciblé ce combattant internationaliste.
Front Unique Ouvrier, autodéfense ouvrière
contre la menace fasciste !
À quelques mois des présidentielles de 2022, il est temps de faire le point sur la situation politique en France fin 2021, en esquissant un bilan (incomplet, donc) du quinquennat Macron : très bénéfique pour la bourgeoisie en générale et pour les plus riches en particulier, il est catastrophique pour la classe ouvrières et toutes les autres fractions de classe populaires.
Macron, et avec lui toute la bourgeoisie nationale, impose dans les DOM-TOM, en Guadeloupe et en Martinique, en Guyane, en Polynésie et en Nouvelle Calédonie,… un ordre colonial très discriminant pour les classes populaires de ces régions. Contre ce colonialisme et le terrorisme policier, contre les discriminations, contre les bas salaires (plus bas qu’en métropole) et les prix plus élevés, contre les mensonges et les crimes d’État (scandale du Chlordécone), les populations résistent.
Nous publions ci-dessous la traduction française d'un texte original rédigé en anglais par notre camarade Sungur Savran du DIP de Turquie.
Les manœuvres putschistes continuent d’un pas bien calculé. Deux appels de militaires d’active et d’un syndicat de flics ont suivi l’appel des généraux en retraite. Les deux appels partagent un fil rouge évident. Les flics demandent un « état d’urgence » avec un « bouclage des 600 territoires perdus de la République, y compris avec le renfort de l’Armée », à l’instar du modèle sioniste, utilisé pour imposer le régime d’apartheid. De leur côté, les militaires putschistes reprennent les mêmes thèmes.
Une vingtaine de généraux retraités ont rédigé un appel à Macron. Le jour qu’ils ont choisi pour publier cet appel – le 21 avril, soit le 60eme anniversaire du putsch raté d’Alger – c’est déjà tout dire. Ils menacent de guerre civile, affirment que leurs « camarades d’active » sont eux aussi prêts, bref, ils se déclarent prêts pour un coup d’État. Leurs ennemis sont très clairement identifiés : les antiracistes et les « hordes de banlieue ».
La première vague de la révolution arabe qui a fait rage à travers le Moyen-Orient et Afrique du Nord entre 2011 et 2013 a beaucoup de dates symboliques. Mais peut-être le plus marquant est le 25 janvier, lorsque, dans le sillage de la victoire de la révolution tunisienne dix jours auparavant, les masses égyptiennes ont rassemblé tout leur courage et ont explosé en un soulèvement révolutionnaire.
La crise de civilisation créée par la pandémie de Covid-19 sous les conditions du capitalisme vient d’atteindre une phase nouvelle et supérieure. Tout comme le premier pas serait franchi vers le monde d'après Covid-19 avec l’application du vaccin au Royaume-Uni, à suivre de près dans d'autres pays avancés et dits «émergents», le monde entier observe maintenant avec stupéfaction l'égoïsme national aveugle des gouvernements capitalistes qui fixent leur attention uniquement sur leur propre population.
Suite à la seconde guerre mondiale, certains États (ou États-Nation) dont la France, ont acquis d’autres fonctions que les fonctions régaliennes. Pendant plus de 25 ans (1945 - 1970), la santé, la protection sociale, le système de retraites, l’enseignement de la maternelle à l’Université, le logement social, l’énergie (charbon, gaz, électricité), certains moyens de communications (la Poste, le téléphone,…), le transport ferroviaire, etc. ont été soustrait à la logique et aux intérêts du capital.
Nous condamnons l'acte barbare de Conflans, mais nous refusons l’instrumentalisation qu’en fait Macron
Vendredi 16 octobre, en banlieue parisienne, un enseignant, Samuel Paty, a été décapité par un jeune homme Russe d’origine Tchétchène et par ailleurs intégriste islamiste. La barbarie djihadiste, alimenté par la terreur impérialiste au Moyen Orient et en Afrique, instrumentalise l'Islam pour imposer une politique assassine qui a tué et tue encore.
La société civile, la vraie, le corps social donc, a réagi sur le champ là où l’exécutif s’est montré totalement dépassé, incompétent et défaillant. Au début de la pandémie, le personnel soignant manquait de tout : pas de gants, pas de masques, pas de vêtements de sécurité, pas de gel hydroalcoolique, pas de respirateurs, pas d’oxygène, pas de lits, et manque de personnel… résultat de 40 ans de néolibéralisme.
Alors que la compagnie Air France – KLM annonce des suppressions de postes par milliers, le gouvernement français garantit un prêt historique à l’entreprise, et ferme les yeux sur les émoluments de son patron, Benjamin Smith. Malgré des annonces de réduction de salaire en signe de « solidarité », ce dernier continue à empocher un bonus exorbitant en pleine crise du coronavirus.
Le confinement a commencé brutalement mi mars, c’est à dire très tardivement. Les Français retiendront surtout les discours incohérents et mensongers de l’ensemble des membres du gouvernement à propos de la pandémie. L’incompétence gouvernementale et les conséquences désastreuses de la politique néolibérale dans l’hôpital public (40000 morts annoncées sur les chaînes publiques de télévision vers la fin mai à début juin) ont mis le gouvernement sur la défensive.
Au nom de toutes et tous les militant.e.s de Renaissance Ouvrière Révolutionnaire, nous condamnons la menace fasciste contre Anasse Kazib et l’assurons de tout notre soutien. Le camarade Anasse Kazib, militant du NPA et Sud Rail, est menacé de mort par un dirigeant fasciste dans un tweet avec une photo abominable de plusieurs gens pendus.
Une grève très importante a lieu actuellement en Iran dans l’entreprise
agroalimentaire d’Haft Tapeh. Cette grève fait face à l'oppression de
tous les secteurs de l’ordre bourgeois de la République islamique qui
s’efforce d’isoler les grévistes en entravant l’information.
Les principales revendications de cette grève sont : l'annulation de la
privatisation, la réintégration des travailleurs licenciés, l'arrêt de
la répression policière sur les organisations de travailleurs, le
Nous publions ici, le message de solidarité que nous avons envoyé au camarade Şiar Rişvanoğlu. Camarade Şiar est un militant Marxiste révolutionnaire, membre du DIP (Parti Révolutionnaire des Travailleurs), notre parti soeur en Turquie. Il est actuellement menacé ouvertement par les milices fascistes. İci vous trouverez notre message, ainsi que la traduction en Turc.
Appeal for an International Red May Day by
The International Socialist Center Christian Rakovsky and its member organisations
DIP (Revolutionary Workers’ Party), Turkey
EEK (Workers’ Revolutionary Party), Greece
OKP (United Communist Party), Russian Federation
La pandémie de coronavirus (covid-19) et la crise sanitaire mondiale qui en résulte révèlent la totale banqueroute du néolibéralisme, c’est à dire du capitalisme mondial actuel. Si la dimension sanitaire de cette crise saute aux yeux de tous et paraît première, elle ne s’y limite pas. Cette crise ne fait que précipiter une faillite politique déjà bien avancée. Avec cette crise, le capitalisme actuel apparaît tel qu’il est : directement et radicalement opposé aux besoins vitaux de l’humanité.
Après des mois de combats héroïques de nombreux
secteurs de la classe ouvrière, ce gouvernement honni
Macron-Philippe a finalement eu recours au 49-3. Ce
49-3 est une arme infâme aux mains des gouvernements
bourgeois, il montre ainsi le vrai sens de leur
démocratie, limitée et pas la même pour tous ni tout
le temps. En 2016, ce fut le gouvernement “socialiste”
qui, lors de la Loi Travail no 1 (ou loi El Khomri), utilisa
contre la classe ouvrière cette mesure antidémocratique
par excellence. C’est maintenant LREM qui
Lentement, la vérité éclate au grand jour : la prétendue « réforme des retraites » est un gigantesque braquage, le plus gros de tout les détournements depuis des décennies. Plus de 300 milliards vont être offerts par Macron à des fonds de pension tel « BlackRock », des « Banksters », des organismes totalement parasitaires et criminels. Ce vol géant va plonger des dizaines de millions de personnes dans la pauvreté voire dans la misère.
En France, le mouvement ouvrier a connu de nombreuses défaites ces dernières années. Il est clair pour tout le monde qu’il faut comprendre les causes de ces défaites pour ne plus les subir. Mais il est également important de se souvenir que l’on peut aussi gagner.
En cette veille de noël, nous pouvons être fier d’avoir tenu une vingtaine de jours et nous avons une bonne nouvelle : l’entrée en grève des travailleurs des raffineries.
La mobilisation contre la liquidation de notre système de retraite semble marquer le pas. La grève reste limitée, les manifestations sont importantes mais pas considérables. En tout cas en dessous du niveau nécessaire pour faire plier Macron.
Le mouvement est au milieu du gué.
Le fascisme est un pourrissement du capitalisme lorsque le grand patronat impose sa loi par une dictature directe et terroriste ; c’est le plus grand danger immédiat qui menace aujourd’hui tous les secteurs des classes ouvrières et populaires de tous les peuples, en France, en Europe et dans le monde. Contre la montée du fascisme les militants et militantes de ROR vous appellent à la résistance dans les entreprises, dans les quartiers, dans les rues et dans les facs ! Construisons la riposte des travailleurs partout en Europe.
Ce jeudi 24 janvier 2019, nous, les militants de ROR, avons organisé avec notre camarade Grec Savas Mihail Matsas (de passage à Paris) une conférence débat sur la situation politique et sociale en France (mouvement des « gilets jaunes »), situation qu'il a comparé à la situation en Grèce et dans d'autres pays, avec la particpation de une trentaine de personnes.
2018 est l’année du centenaire de la fin de la première guerre mondiale. Pour marquer l’occasion Macron déclenche ce qui pourrait bien devenir la 3e guerre mondiale. A trois heures du matin, les forces armées de la France, des États-Unis et du Royaume-Uni ont lancé plus de cent missiles sur la Syrie en prétextant l’emploi d'armes chimiques.
Le spectre hideux de l’agression fasciste s’apparaît pour une autre fois sur la scène politique française. Nous les connaissons bien, ce sont les mêmes assassins qui ont tué vaillant militant antifasciste Clément Méric en 2013 à Paris. Depuis quelques semaines, ces bandes fascistes ont attaqué les AGs ou les occupations à Montpellier, à Lille, à Strasbourg dans une lycée à Paris et à Tolbiac. Sauf Tolbiac, les le mouvement n’a malheureusement pas réussi repousser ces agressions.
Pour la mobilisation du 22 Mars, les militants de ROR ont mené une activité militante à l'Université Saclay, avec les tracts et les affiches. Durant l'activité militante nous avons invité les étudiants et salariés de l'université à participer à la grève, ainsi qu'à la manifestation à Paris.
Dimanche 18 mars 2018 le froid et la neige étaient au rendez-vous sur le marché de Bagneux pour la distribution de tracts appelant à la manifestation du 22 mars contre la politique anti-sociale de Macron. Les militants de Renaissance Ouvrière Révolutionnaire ont bravé les intempéries et distribué près de 500 tracts sur lesquels on pouvait lire :
Le 22 mars nous dirons NON à la politique anti-sociale de Macron ! Nous dirons NON à ses donneurs d'ordres et à ses exécutants !
Le 31 décembre 2017, le président Macron présentait ses vœux aux Français. Selon son habitude, il a tenu à rappeler
qu’il était le Président de tous les français. Comme s'il en doutait lui-même.
Rappel
Sur ce point, rappelons les résultats des élections du printemps 2017 :
✗ Présidentielles :
- au 1er tour des présidentielles le candidat Macron a obtenu : 8 656 346 de voix, soit 18,19 % des inscrits et 24,01 %
des exprimés (avec 10 578 455 d’abstention soit 22,23 % du corps électoral). Souvenez-vous bien de ces 18,19 %, ils
Bagneux une ville populaire de la banlieue sud de Paris qui faisait partie de la « ceinture rouge » historique de Paris.
Dans la cadre de nos activités politiques, nous, les militants de ROR, avons diffusé des tracts sur le marché dominical de cette ville. Nos tracts affirment et démontrent le caractère minoritaire du gouvernement Macron ainsi que l’illégitimité des attaques brutales contre le monde du travail, attaques commanditées par le MEDEF.
Il y a 5 ans, trois militantes du mouvance kurde PKK ont été tuées en plein Paris. Cette massacre commise par l’État turc avec la collaboration de l’État français. Parmi les militantes assassinées se trouvait Sakine Cansiz, la seule femme a participer a la fondation du PKK et une des leaders historiques de ce mouvance.
C'était en Tunisie que la révolution arabe avait démarré en 2010. Pour une nouvelle fois, le peuple est dans les mêmes rues. La cause des manifestations est le plan de l’austérité que le gouvernement a mis en vigueur le premier jour de 2018. Selon ce nouveau plan d’austérité, les prix de certaines denrées ainsi que celui du gazole, utilisé dans les régions rurales, augmentent.
Il y a cinq ans, trois militantes kurdes de la mouvance du PKK ont été assassinées en plein Paris. Ces assassinats sont un fait d’une grande importance. D’abord parce qu’ils survenaient juste à la suite de l’annonce d’une série de pourparlers entre l’Etat turc et Abdullah Ocalan, le leader du PKK en prison, visant à une solution politique à la guerre entre l’armée turque et la guérilla du PKK. Ces assassinats entament l’espoir que cette annonce avait créé auprès du peuple kurde et les milieux progressistes turcs.
Le Samedi 9 décembre 2017, une manifestation contre la reconnaissance de ville de Jérusalem comme la capitale de l’État sioniste d’Israël a eu lieu Place de la République à Paris, c’est la vielle de l’arrivée du Premier Ministre Benjamin Netanyahu. La manifestation a été appelée par BDS France, ainsi que plusieurs partis et organisations politiques. Les militants de ROR (Renaissance Ouvrière Révolutionnaire) ont également participé à la manifestation.
Le 12 Octobre, les principales confédérations syndicales du pays sont invitées à se rendre à l’Elysée, pour discuter les soi-disant réformes de Macron. Dès le tout début du gouvernement Macron, les dirigeants de la CFDT et de FO, étaient prêts à faire preuve de Macron-comptabilité, en bradant les acquis historiques de la classe ouvrière contre un strapontin ministériel.
La crise systémique du capitalisme rend le patronat plus rapace. Macron et le Medef ne veulent plus « payer la paix sociale ». Le gouvernement Macron au service du Medef prétend imposer au monde du travail des régressions sociales qui nous renverraient à avant 1936, soit 80 ans en arrière. En effet, le patronat veut un salariat kleenex qu’on jette après usage, qu’aucun droit du travail ne protège. Car il veut toujours plus de dividendes ; même si ceux-ci explosent littéralement, il n’en a jamais assez. Nos intérêts de salariés sont directement opposés aux intérêts des capitalistes.
Le deuxième tour des législatives a confirmé les tendances du premier tour mais a donné la majorité absolue à Macron et à son parti, malgré l'abstention, un gros bémol mis aux attentes créées par les résultats des présidentielles. L’ex-banquier Macron est directement lié au MEDEF, les programmes étant analogues. Macron a confirmé que sa priorité reste de liquider le code du travail, en achevant le travail débuté par le PS.
Le premier tour des législatives vient d’avoir lieu. Les résultats sont historiques à plusieurs titres. Il est clair que, pour les deux partis traditionnels de la Ve République, une page est d’ores et déjà tournée. Le Parti Socialiste semble moribond, une impression corroborée par les revers cinglants essuyés par Cambadélis et Hamon. Valls ne doit sa position confortable qu’à sa soumission à Macron.
Délégations des organisations socialistes, syndicales, révolutionnaires, aussi bien que des intellectuels et activistes de pays membre de l’Union Européenne (France, Italie, Grèce, Hongrie, Pologne, Finlande), de l’espace ex-soviétique (plusieurs partis communistes de la Russie, représentants de plusieurs acteurs de gauche et pour la révolution en Ukraine, Azerbaïdjan), des Balkans (Bulgarie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine), du MoyenOrient (Palestine, dont était présent le Front Populaire pour la Libération de la Palestine, Turquie, Iran) et du reste du monde (Argentine, Afrique du Sud, Japo
Le candidat du MEDEF et de la finance a gagné le deuxième tour des présidentielles, en mobilisant de grands secteurs de la population prétendant faire un soi-disant barrage à Le Pen. On notera que certains secteurs de gauche sont eux aussi tombés dans ce piège. Maintenant, « l’enfant prodige » de la bourgeoisie et de la réaction se trouve dans une situation où il peut se vanter de dépasser les clivages entre gauche et droite ainsi que d’avoir créé chez les français un consensus comparable à celui de De Gaulle.
Le premier tour de présidentielles passé, Macron, le candidat du MEDEF et de l'oligarchie du capital financier se trouve en tête avec presque 24% des voix. Marine Le Pen, la leader du FN, parti proto-fasciste, obtient la seconde place. Les barons du PS et des « Républicains » n'ont pas attendu et se sont rallié à Macron. La bourse se réjouit du succès contre Le Pen de l’un des plus loyaux de ses agents. Des journaux proclament le retour à la normalité avec la victoire presque certaine du chevalier blanc du néo-libéralisme.
À moins de 24 heures du scrutin pour le premier tour des présidentielles, les instituts de sondages donnent un résultat Macron-Le Pen comme le plus probable. Un secteur significatif de la classe ouvrière française votera Le Pen, candidate du parti néo- ou proto-fasciste, la considérant, à tort, comme seule alternative aux autres politiciens. Discourant sur leurs conditions de travail et de vie, Le Pen a réussi à s'adresser aux ouvriers, délaissés et trahis depuis des décennies par le PS et la gauche réformiste.
Avec les prochaines élections présidentielles puis législatives nous aurons à choisir parmi des candidats, liés à des partis, et des programmes. La situation actuelle est marquée, en plus de la crise capitaliste, par son corollaire : le poids acquit par le FN et le danger mortel qu'il représente. Nous nous efforcerons donc de dissuader ceux qui seraient tenté par ce vote protestataire mais suicidaire. Le FN n'est pas un parti neuf né en 1972, il a un passé plus ancien et un héritage que les travailleurs doivent connaître. Il est différent des autres organisations politiques.
Trump a été élu aux USA, le parti fasciste des Pays Bas donné gagnant dans les sondages, Autriche, Pologne, Allemagne… L'Europe et le monde vivent une crise politique profonde. La France n'est pas épargnée par ces tendances. Le FN a gagné 28 % aux dernières élections régionales et est donné pour le premier parti de France par les organismes de sondage. Il serait surprenant que Mme Le Pen ne soit pas présente au second tour.
La Turquie vit depuis cinq mois sous le régime de l’état d’urgence. Sous prétexte de débarrasser institutions et administrations des présumés complices de la tentative de putsch de juillet, le gouvernement Erdogan réprime toute opposition. Journaux et médias audiovisuels suspendus, journalistes et écrivains emprisonnés, députés arrêtés, associations de défense des droits humains fermées, syndicalistes limogés : la gauche turque subit de plein fouet cette immense « purge ». La société civile tente malgré tout de résister.
Le Parti Révolutionnaire de Travailleurs (DIP) de la Turquie a publié une déclaration le jour suivant la garde à vue des députés kurdes du HDP. L’originale est en turc. On publie ici une version quelque peu abrégée de la déclaration originale. La traduction a été faite par Sinem Feral.
A Bursa, une des villes industrielles majeures de la Turquie, les ouvriers du secteur métallurgiques, et en particulier de l’automobile, se sont engagés dans une révolte contre la politique de bas salaires des patrons représentés par l’organisation patronale sectorielle MESS et contre le syndicat jaune Türk Metal, transmission de courroie des politiques patronales. Les ouvriers de Renault ont pris l’initiative de commencer une grève sauvage le 15 mai et ceux de Tofaş, entreprise qui manufacture les voitures Fiat an Turquie, se sont joints à eux le lendemain.
Où va l’Europe ?
Athènes, le 18-19-20 juillet 2015
L'Europe est devenue l'épicentre de la crise capitaliste mondiale post-2008 non résolue dans tous les aspects – social, économique, politique, géopolitique.
La «stagnation séculière», la récession et les pressions de la déflation affectent l'Union Européenne plus que tout autre groupe de pays avec des millions de personnes sans emploi, abri, services de santé ou d'éducation.
L’année 2015 est le centenaire de la déportation et du massacre des Arméniens du plateau anatolien par le gouvernement ottoman du Comité Union et Progrès. Nous, en tant que le Parti révolutionnaire des travailleurs (DIP), déclarons que ces événements constituent un génocide et appelons les gouvernements qui prétendent représenter le peuple de Turquie à reconnaître cet acte de génocide et à faire le nécessaire afin de redresser les torts et de réparer le préjudice que le peuple arménien a subi.
Les travailleurs de VIOME à Thessalonique, en Grèce, se sont levés contre la pauvreté et le chômage. Ils ont entammé une longue lutte pour l'autogestion de l'usine et ce dans un contexte hostile. Cela fait deux ans qu'ils produisent et commercialisent des produits de nettoyage écologique dans l'usine occupée, ce qui leur garanti un revenu modeste pour leur famille. Ils ont travaillé dans des conditions d'égalité les uns par rapport aux autres, prenant les décisions collectivement grâce à leur assemblée.
Les événements dramatiques en Ukraine occupent le centre de la politique mondiale et détermineront certainement l’évolution pas uniquement dans la région et dans toute l'Europe, mais l'avenir de l'humanité en général.
Déjà vu ! L’assassinat commis envers Mohammed Brahmi est une triste répétition du meurtre Chokri Belaïd le 6 février. Nous le déplorons profondément et présentent nos condoléances à la classe ouvrière, le peuple opprimé et tous les révolutionnaires de Tunisie. Certes, la responsabilité de l’assassinat de Brahmi ainsi que celle du meurtre Belaïd tombent d’abord au gouvernement en place et au parti Ennahda. D’abord parce qu’il y a assez d’indications que c’était les milices d’Annahda qui ont tué Belaïd.
L’histoire réunit le destin de nos pays une nouvelle fois. Sauf que cette fois ceux qui nous lient ne sont ni les Sultans et les Pachas, ni l’impérialisme. C’est le peuple ordinaire de nos pays, les ouvriers et les chômeurs, les gagne-pain et les femmes au foyer, les retraitées et les jeunes, surtout les jeunes, les jeunes femmes et les jeunes hommes de nos pays qui se sont réunis pour créer un futur meilleur.
Après des jours d’hésitation et de négociation, le gouvernement a finalement décidé d’évacuer la Commune de Taksim, là où des milliers de gens campent dans le parc Gezi et que des dizaines de
Le 1er Mai 2013, la police a fait pleuvoir des tonnes de gaz lacrymogène sur des dizaines de milliers de travailleurs et de jeunes dans les différents quartiers d’Istanbul, afin de les empêcher de s’approcher de la place Taksim.
Istanbul est devenue un champ de bataille envahi par les gaz lacrymogènes. La police a - sans aucun doute possible à la demande du Premier ministre Tayyip Erdogan et son gouvernement AKP - attaqué les manifestants dans le centre de la ville, près de la place Taksim, pendant cinq jours consécutifs. En soi, cela n’a rien d’une nouveauté : la police turque est célèbre pour sa brutalité dans le traitement des manifestations indésirables aux yeux du gouvernement.
L’assassinat de Chokri Belaïd, secrétaire général du Parti unifié des patriotes démocrates et un des leaders du Front populaire pour la réalisation des objectifs de la révolution, dont fait partie son courant, est un fait d’énorme importance pour la révolution tunisienne et les luttes de classes dans le monde arabe.
L’assassinat à Paris de trois militantes kurdes de la mouvance du PKK est un fait d’une grande importance. D’abord parce qu’il survient juste à la suite de l’annonce d’une série de pourparlers entre l’Etat turc et Abdullah Ocalan, le leader du PKK en prison, visant à une solution politique à la guerre entre l’armée turque et la guérilla du PKK.
Le Forum Social Mondial 2013 a ouvert ses portes mardi, le 26 Mars 2013, à Tunis, la capitale de Tunisie. Une manifestation qui a commencé au centre-ville s’est dirigé, après une marche qui a duré plus de trois heures au stade Menzah, sur une scène près duquel a tenu lieu la cérémonie d’ouverture.
A Bursa, une des villes industrielles majeures de la Turquie, les ouvriers du secteur métallurgiques, et en particulier de l’automobile, se sont engagés dans une révolte contre la politique de bas salaires des patrons représentés par l’organisation patronale sectorielle MESS et contre le syndicat jaune Türk Metal, transmission de courroie des politiques patronales. Les ouvriers de Renault ont pris l’initiative de commencer une grève sauvage le 15 mai et ceux de Tofaş, entreprise qui manufacture les voitures Fiat an Turquie, se sont joints à eux le lendemain.